Valoriser les ressources pour réduire l'empreinte carbone

La réduction de l’empreinte carbone passe non seulement par la réduction des émissions du territoire (voir la page Transition énergétique et qualité de l'air), mais aussi par une baisse des émissions liées à la production et aux transports des biens et services provenant d’ailleurs. Ces émissions « indirectes » représentent en effet la moitié de l’empreinte carbone métropolitaine.

Pour les réduire, il convient d'agir sur l’alimentation, la gestion durable des forêts ou la valorisation des déchets, ainsi que sur le développement de nouvelles filières économiques locales et circulaires. En outre, la mise en oeuvre de ces actions de relocalisation permettra de contribuer significativement à la séquestration du carbone dans les sols, les forêts et le bâti par l’utilisation du bois et des matériaux biosourcés.

Un éventail de solutions est disponible

Le secteur alimentaire étant un point crucial dans la lutte contre le changement climatique, une évolution des modes consommation et de production via la sensibilisation des acteurs aura un impact considérable en agissant sur les émissions de gaz à effet de serre indirectes du territoire. Il est conseillé d'agir à chaque étape de du cycle de production et consommation pour effectuer une transition complète, efficace et cohérente.

  • Valoriser l'activité économique locale, notamment agricole : mettre à disposition des terrains communaux, faciliter l'installation de producteurs·trices aux pratiques vertueuses, relayer les aides, initier un processus de concertation locale pour limiter l'usage des pesticides d'origine chimique...
  • Développer une filière dynamique de circuits courts : organiser des marchés de producteurs·trices, développer les épiceries locales, soutenir les associations pour le maintien d'une agriculture paysanne (AMAP), etc.
  • Sensibiliser aux régimes alimentaires végétariens et à l'agriculture biologique et locale, individuellement et dans la restauration collective et privée : mobiliser les offres de fourniture de produits locaux et de qualité, aller au delà des seuils minimaux de la loi Egalim pour les produits biologiques, durables, de saison, de qualité, végétariens et locaux.
  • Collaborer avec Grenoble-Alpes Métropole sur la thématique de la réduction et du tri des déchets pour agir sur l'impact lié à la fin de vie des produits : travailler sur l'agriculture et le jardinage urbain, sur l'éco-consommation, le compostage et inciter les commerçant·es et restaurateurs·trices à initier une démarche de vrac et de circuits courts...

Chacune de ces actions permet de construire une stratégie de production et de consommation durable ambitieuse et en cohérence avec les ressources des territoires. Pour aller plus loin, ces actions peuvent être enrichies dans le cadre d'un Plan Alimentaire Territorial.

  • Agriculture et alimentation

    L’alimentation et l’agriculture sont non seulement au cœur de la vie des habitants et des territoires mais également au centre des enjeux environnementaux, sanitaires et socio-économiques actuels. Face à un besoin croissant de ressources, l’alimentation durable s’impose comme un défi collectif.

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  • Jardinage et compostage

    Entre autonomie alimentaire, loisir à la portée de tou·tes, reconnexion à la terre et impact sur l’environnement, le jardinage est un sujet multi-facette. Sans oublier la gestion de ses résidus, à savoir les déchets verts et alimentaires.

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  • Eco-consommation et déchets

    La collecte, le transport et le traitement des déchets ont un fort impact sur l’environnement et le climat. Mais avant même la fin de vie des produits, c'est chaque acte d'achat qui doit être questionné.

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