Agriculture et alimentation

L’alimentation et l’agriculture sont non seulement au cœur de la vie des habitants et des territoires mais également au centre des enjeux environnementaux, sanitaires et socio-économiques actuels. Face à un besoin croissant de ressources, l’alimentation durable s’impose comme un défi collectif.

L'essentiel

Un système alimentaire et agricole très impactant

 L’alimentation compte pour 22 % dans les émissions indirectes de gaz à effet de serre nationales. Elle pèse plus dans la balance que l’habitat ou le transport. Ce chiffre comprend aussi bien les émissions au niveau de la production agricole (utilisation d’engrais et de produits phytosanitaires, déjections animales, énergie pour les serres et engins agricoles...) que celles liées à la transformation alimentaire, à la fabrication des emballages, au transport et à la réfrigération, à la commercialisation des biens alimentaires.

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PCAEM - Diagnostic territorial

Pour répondre aux défis alimentaires de l’après-guerre, l’agriculture du XXe siècle s’est spécialisée, intensifiée et appuyée sur les intrants issus des énergies fossiles ou de la chimie. Ces méthodes, encore majoritaires aujourd’hui, ont certes permis de nourrir la population mais elles s’accompagnent d’effets secondaires :

  • Recours massif aux produits phytosanitaires : la France est le deuxième pays le plus consommateur de fongicides, herbicides, insecticides, acaricides… ; sur la période 2016-2018, leur consommation a bondi de 25 % comparé à la période 2009-2011, alors que l’objectif du plan gouvernemental Ecophyto était une réduction de moitié à horizon 2018.

  • Pollution des cours d’eau et de l’air : 61 % des eaux souterraines et 92 % des cours d'eau français sont pollués par les pesticides.

  • Disparition de la biodiversité : un tiers des oiseaux des milieux agricoles a disparu en moins de 30 ans et les pollinisateurs subissent un inquiétant déclin.

Cette agriculture a aussi des impacts sanitaires (santé des agriculteurs·trices, des riverain·es et des consommateurs·trices) et socio-économiques.

  • Cela s’est traduit par une très forte diminution du nombre d’exploitations agricoles, au profit de l’agrandissement des exploitations restantes : 1 773 000 fermes en moins entre 1955 et 2007, - 26 % d’exploitations entre 2000 et 2010. Près de 14 % d’agriculteurs·trices en moins entre 2008 et 2018.
  • Le modèle économique majoritaire est largement tributaire des aides : sans subventions, 60 % des exploitations auraient eu un résultat courant avant impôt (RCAI) négatif en 2016, contre 25 % après prise en compte de celles-ci. Sans subventions, 89 % des céréaliers, par exemple, auraient eu un RCAI négatif en 2016.

Le système alimentaire est, par ailleurs, fortement générateur de gaspillage alimentaire. Du champ à l’assiette, chaque étape génère du gaspillage : plus la chaîne est longue, plus celui-ci sera élevé. Chaque année en France, près de 10 millions de tonnes de nourriture consommable sont gaspillées, soit l’équivalent de 150 kg/hab./an. Dans les ordures ménagères et assimilées de la métropole grenobloise, on trouve l’équivalent de 12 kg/hab./an de déchets alimentaires. Il s’agit d’une problématique éthique et sociale (une personne sur dix a du mal à se nourrir en France), économique et environnementale (comme évoqué plus haut, la production de chaque aliment consomme des ressources, de l’énergie et émet des gaz à effet de serre).

Quel avenir pour l’alimentation et l’agriculture ?

Un régime alimentaire avec une empreinte réduite sur l’environnement repose sur moins de produits d'origine animale (carnés, laitiers), des aliments de saison et locaux, issus de l’agriculture biologique, moins transformés et moins emballés. Une attention sera portée à la réduction du gaspillage alimentaire à toutes les étapes de la chaîne alimentaire. Pour cela, les communes peuvent soutenir la création de circuits de commercialisation de proximité (marchés ou magasins de producteurs·trices, AMAP…) ou encore sensibiliser sur les bienfaits d’une alimentation de qualité. Sans oublier la restauration collective publique qui est sans doute le premier levier à activer !

L’agriculture du XXIe siècle fait face à de nouveaux défis : produire des aliments de qualité, sans effets néfastes sur la santé humaine, l’environnement ou la biodiversité, tout en limitant progressivement sa dépendance aux énergies fossiles. Le système agricole doit être repensé : recherche de l’autonomie pour l’alimentation animale, mixité des cultures dans les territoires, conversions en agriculture biologique, etc. De même que les pratiques agricoles doivent évoluer : moins d’engrais azotés de synthèse et de produits phytosanitaires, développement des légumineuses, gestion des déjections animales, collaboration avec la biodiversité, etc. Les communes ont un grand rôle à jouer pour soutenir l’agriculture locale et sa transition : aides à l’installation, incitation à des pratiques agricoles durables, mise à disposition de terrains…

Pour répondre à ces enjeux, un Projet Alimentaire Interterritorial (PAiT) de la région alpine regroupe 12 partenaires, collectivités territoriales et parcs naturels régionaux dont Grenoble-Alpes Métropole et la ville de Grenoble. Il témoigne d’une volonté politique de coopérer pour lutter contre la pression foncière et relocaliser le système alimentaire.

Chiffres-clés sur le territoire (échelle PAiT)

  • 810 000 habitants dont 55 % concentrés dans 10 % du périmètre (Grenoble Alpes Métropole)
  • 125 900 ha de SAU (surface agricole utile) soit 22 % du périmètre PAiT
  • 3052 exploitations dont 23 % en agriculture biologique
  • 207 ha d’espaces agricoles consommés chaque année entre 2010 et 2020
  • 3754 agriculteurs dont 25 % de femmes
  • 25 % des exploitations concernées par une transmission dans les 3 ans à venir

Les bienfaits d'une alimentation saine et durable

Manger, c’est se nourrir mais c'est aussi prendre soin de sa santé, comme l’expliquait déjà Hippocrate au Ve siècle avant J.-C. En plus de l’aspect nutritionnel, la qualité des aliments est à prendre en compte en privilégiant ceux issus de l’agriculture biologique. Il est souvent dit que le bio coûte plus cher que le conventionnel du fait, notamment, de la main-d’œuvre plus importante qu’il nécessite. En modifiant ses habitudes alimentaires (réduction de la consommation de viande et de produits transformés, par exemple), il est possible de garder un budget alimentaire relativement constant tout en consommant bio. A noter que ce budget est passé de 35 % en 1960 à 17 % en 2019 : étant donnée l’importance de l’alimentation pour la santé, on peut se questionner sur cette volonté qu’elle soit un poste de dépenses toujours plus faible au profit notamment de l’achat de biens et services. Recréer du lien entre la production et la consommation permet de redonner du sens à l’alimentation : là peut être le rôle de la commune, à travers la sensibilisation ou les actions évoquées plus haut.

L’autonomie alimentaire

Dans le contexte de changement climatique et de recherche d’amélioration de la résilience du territoire métropolitain, le concept d’autonomie alimentaire est important. Dans la métropole grenobloise, le degré d’autonomie alimentaire est de 1,37 %, autrement dit plus de 98 % des aliments consommés localement sont importés. Pour autant, cela ne veut pas dire qu’il y a une carence de production alimentaire sur le territoire : ces aliments produits localement sont consommés à l’extérieur du territoire. Il y a donc un enjeu fort à développer des circuits de commercialisation locaux et à recréer du lien entre production et consommation agricole pour que les aliments du territoire métropolitain soient consommés ici, et non transportés par camion dans d’autres secteurs produisant eux aussi des aliments. L’objectif d’autonomie alimentaire nécessite aussi de questionner la production alimentaire du territoire : quels aliments avons-nous besoin de produire et où est-il pertinent de les produire ?

Sources : PCAEM ; Réseau Action Climat ; ADEME ; France Nature Environnement (pages agriculture et gaspillage alimentaire) ; AGRESTE – statistique, évaluation et prospective agricole du Ministère de l’agriculture et l’alimentation ; INSEE ; Utopies ; MSA.

Les bonnes pratiques

A Saint Martin d’Hères, on a poussé les curseurs sur l’alimentation durable en restauration collective

Saint-Martin-d'Hères
La restauration collective à Saint-Martin-d’Hères, c’est environ 2200 repas par jour préparés dans la cuisine centrale, en régie, pour les enfants (14 restaurants scolaires) et pour les aînés (résidences et portage à domicile). La commune s’engage dès 2018 sur la voie d’une alimentation durable en restauration collective avec un travail sur le gaspillage alimentaire. Les déchets ont été pesés et analysés, ce qui a permis d’optimiser les quantités préparées et servies tout en respectant l’appétit des enfants et l’équilibre alimentaire. Depuis 2018, c'est 11 tonnes par an d'aliments qui ne sont plus jetés !

Depuis juin 2022, la dynamique s’accélère avec l’accompagnement de la Métro, et son projet "vers une restauration durable". Deux grands axes de travail ont permis des avancées vers l’alimentation durable.
Premièrement, une cinquantaine d’agents de la commune – les agents de restauration, cuisiniers, périscolaires et ATSEM présents sur les temps de repas – a bénéficié d'une formation : qu’est-ce que la restauration durable ? le fait maison ? les labels ? que signifie le « circuit-court » et le « local » ? pourquoi manger moins de viande et avec quelles alternatives végétales ? comment éduquer les enfants au goût ? Au-delà de faire monter en compétences les agents et lever certaines incompréhensions, cette phase a été l’occasion de valoriser leur travail et réunir les différents corps de métier qui travaillent sur le temps du midi.
En second lieu, la commune a testé un mois « durable » : six fois plus de produits locaux dans les assiettes, 100% de viande bio, environ 80% de produits durables (en valeur d’achat et au sens de la loi Egalim).

C’est maintenant l’heure pour Saint-Martin-d’Hères de faire un bilan de cette année riche en initiatives, pour ensuite construire les ambitions de demain, entre alimentation durable, coûts raisonnables et contexte inflationniste.

Contact : Marion Burre-Espagnou, service environnement à Saint-Martin-d’Hères, marion.burre-espagnou@saintmartindheres.fr

Favoriser les projets d'installation agricole à Saint-Barthélemy-de-Séchilienne

pixabay

1. Préparer le terrain
Un beau jour à Saint-Barthélemy-de-Séchilienne, la mairie apprend que 4ha de foncier agricole en indivision étaient proposés à la vente. Attentive à l’implantation de projets vertueux qui s’inscrivent dans la durée, la mairie rencontre les propriétaires à plusieurs reprises pour les inviter à intégrer cette démarche.

 2. Parvenir à un accord
Au terme de discussions pas toujours simples et deux recours au droit de préemption, la mairie a mis en contact les propriétaires avec une productrice du nord Isère qui cherchait à se rapprocher de l’Oisans. À nouveau, plusieurs temps d’échange et de travail ont été nécessaires. Aux côtés de l’acteur facilitateur représenté par la SAFER, les propriétaires, la productrice et la mairie, sont réunis. Ainsi, toutes les conditions étaient rassemblées pour permettre au projet de murir techniquement et financièrement. L’implantation d’une exploitation agricole bio et pérenne s’est finalement conclue.

 3. Faire évoluer le projet
C’est ainsi qu’une ferme de volailles en agriculture biologique s’implante sur la commune. « Enfin, à nouveau, une exploitation agricole sur notre commune au travers d’une très belle reconversion ! ». Soutenue par une dynamique locale et partenariale, le projet bien enraciné peut désormais se développer. Les volailles, qui profitent de restes de restaurateurs locaux, ont déjà de la compagnie : moutons et porcs sont de la partie. Une ancienne pisciculture sur site a été réhabilitée. La reconversion de hangars initialement utilisés par une scierie est en cours, peut-être pour de la transformation sur le site. Et pour aller plus loin encore, la commune et l’exploitant auxquels d’autres pourraient se joindre, réfléchissent ensemble à un point de vente de produits locaux.

Contact : Gilles Strappazzon ; mairiesbs@wanadoo.fr

Juillet 2023

Maintenir et mettre en valeur les espaces agricoles et naturels : le PAEN de la rive gauche du Drac

AURG

Dispositif créé en 2003, le Périmètre de protection des espaces Agricoles et Naturels (PAEN) vise à protéger sur le long terme les terres agricoles et naturelles soumises à pression foncière en secteur périurbain. Il a pour particularité d’être à la fois un périmètre de protection renforcée, et un plan d’action.

9 communes de la rive gauche du Drac concernés par les aménités environnementales à protéger, ainsi que le Département (autorité compétente sur les PAEN) et la Métropole Grenobloise (compétence agricole) se sont concertés. L’espace en question est une vraie richesse au cœur de la Métropole : 3700ha agricoles, une cinquantaine d’exploitations avec des productions variées (maraîchage, grande culture et élevage dans les coteaux), forêt et autres espaces naturels. En outre, ils contribuent grandement au maintien de la qualité de l’eau (40% du périmètre des captages est déjà urbanisé), la qualité paysagère, la séquestration de carbone, la biodiversité…

Suite à un diagnostic de territoire, deux ateliers de co-construction ayant rassemblé les différents acteurs locaux (agriculteurs, forestiers, associations environnementales, communes, etc.), ont permis de déterminer les actions et contours géographiques de leur application. A l’automne ces éléments seront stabilisés et une enquête publique s’ensuivra.

Parmi les actions phares qui se dessinent côté agriculture, la sécurisation du foncier agricole pour faciliter le renouvellement des installations, l’accompagnement des agriculteurs pour rendre leurs exploitations plus résilientes (autonomie fourragère, la réduction de la dépendance aux intrants de synthèse, circuits courts et de proximité alimentaires, etc.), la cohabitation du secteur avec les autres acteurs.

Juillet 2023

Seyssins, Seyssinet-Pariset : Plan Agricole et Alimentaire de Territoire

Seyssinet Pariset
Concertation sur le PAT
Seyssins et Seyssinet-Pariset travaillent depuis 2017 à la mise en œuvre d’un Plan Agricole et Alimentaire de Territoire (PAT). Ce dernier, adopté fin 2019, permet aux deux communes d’avoir un cadre d’actions concrètes pour développer les principes d’une alimentation bio et locale sur leur territoire et soutenir l’agriculture durable. Ce Plan a fait l’objet d’une concertation avec de nombreux acteurs : diagnostics, enquêtes, événements, ateliers… ont rassemblé élu·es, habitant·es, agriculteurs·trices, restaurateurs·trices, commerçant·es, professionnel·les de santé, etc. Trente-cinq actions détaillées réparties en cinq orientations ont été programmées et seront réalisées au fur et à mesure. Exemples d’actions : accueillir une épicerie solidaire itinérante, accompagner le développement d’ateliers cuisine pour les adultes, rendre les villes exemplaires dans leurs achats alimentaires, animer le réseau d’acteurs, inventorier les friches pouvant accueillir des activités agricoles.

Contact à Seyssins : Maud Simonet, Chargée de missions, Service environnement et développement durable - maud.simonet@mairie-seyssins.fr

Contact à Seyssinet-Pariset : Fanny Crouzet, service développement durable - f.crouzet@seyssinet-pariset.fr

Mise à jour août 2020

Meylan : installation de jeunes agriculteurs

Lucas Frangella
Afin de soutenir l'agriculture locale et la consommation de proximité, la Métropole a fait l’acquisition de plus de 50 ha de terres dans la plaine de la Taillat à Meylan afin d’y installer de jeunes agriculteurs. Tous ont répondu à l’appel à candidatures lancé par la Métropole fin 2021 et ont été sélectionnés pour la qualité et la viabilité de leur projet agricole. Certains possédaient déjà une exploitation dans le secteur. D’autres se lancent dans cette nouvelle aventure avec passion.

La commune voit l’arrivée de ces nouveaux agriculteurs d’un très bon œil. « Cette plaine a pendant longtemps nourri les populations alentours et nous sommes heureux qu’elle conserve cette vocation », déclare Philippe Cardin, maire de Meylan. Les installations vont notamment alimenter la restauration collective et le marché d’intérêt national (MIN) à Grenoble mais aussi les marchés du territoire et la vente directe. + d'infos

La Tronche : - 40 % de gaspillage alimentaire dans les restaurants scolaires

La Tronche
Gaspillage alimentaire avant les actions

La commune de La Tronche est parvenue à ce résultat suite à son implication dans le projet « 1000 écoles et collèges contre le gaspillage alimentaire » porté par la Métropole en 2017 et 2018. Si les quantités livrées et servies initialement étaient globalement trop importantes, la forte implication des équipes et les actions mises en place ont porté leurs fruits. Par exemple : ajout de clauses anti-gaspillage dans le cahier des charges de restauration lors de son renouvellement (différenciation des grammages entre maternelles et élémentaires, passage de cinq à quatre composantes, limitation des quantités de pain en fonction du menu, amélioration qualitative de certaines composantes, mise en place d’une commission restauration régulière, etc.) ; découpe des fruits servis par moitié aux enfants ; service des restes de pain, fromage et fruits au goûter de la garderie du soir. La commune a aussi automatisé le don des aliments non consommés (yaourts, compotes, fromages, fruits, etc.) à la Banque Alimentaire de l'Isère.

Contact à La Tronche : Anne-Laure Brion, Responsable du Service éducation jeunesse et sports, al.brion@ville-latronche.fr

Mise à jour août 2020

Saint-Martin-d'Hères : des paniers solidaires pour les familles en difficulté


Depuis 2014, le CCAS de Saint-Martin-d'Hères, en partenariat avec l'Equytable, propose chaque semaine des paniers de fruits et légumes locaux aux foyers martinérois en difficulté. Sur inscription et sous conditions de revenus, le CCAS prend à sa charge une partie du prix des paniers : le reste à charge minimum est de 4,5 € pour les habitant·es en fonction de leur quotient familial (dispositif ouvert aux quotients familiaux inférieurs à 900 €). Les habitant·es repartent avec un panier par semaine contenant des légumes et fruits de saison produits localement (voir la carte des producteurs·trices travaillant avec Equytable). En 2019, sur les deux lieux de distribution (deux maisons de quartier), plus de 1 300 paniers ont été distribués à près de 80 foyers (dont 38 familles) pour un montant global d'aide du CCAS de 4 600 €. La distribution des paniers solidaire et celle des paniers "classiques" aux adhérent·es d'Equytable se déroulent en même temps : cela permet de mixer les publics présents et renforce le lien social entre les habitant·es.

Contact à Saint-Martin-d'Hères : Marion Burre-Espagnou, Service environnement - marion.burre-espagnou@saintmartindheres.fr

Mise à jour août 2020

Poisat : un nouveau marché de restauration scolaire

Grenoble-Alpes Métropole/Mickael Penverne

Le premier janvier 2020 a débuté le nouveau marché de restauration scolaire de la commune de Poisat. Le prestataire retenu s'est engagé à : fournir 70 % de produits labellisés certifiés ou issus de circuits courts (dont 25 % de produits bioogiques) ; proposer aux familles, en plus du menu végétarien hebdomadaire, la possibilité de commander au quotidien des menus alternatifs (sans viande ni poisson) ; recycler les barquettes plastiques utilisées pour conditionner les repas. Une convention signée avec la Banque Alimentaire et le Secours Populaire leur permet de récupérer gratuitement la surproduction. Le prestataire intervient aussi régulièrement sur site pour accompagner la commune dans sa démarche « anti-gaspi ».

Contact à Poisat : Virginie Sommacal, Services ressources (finances, marchés) – virginie.sommacal@ville-poisat.fr

Mise à jour août 2020

Les ressources

Alimentation

Agriculture