Précédents Plans Climat
La Métropole grenobloise est engagée dans une démarche climat depuis de nombreuses années : historique et évolution.
Première agglomération de France à se doter d'un Plan Climat en 2005
En 2005, Grenoble-Alpes Métropole fut la première agglomération de France à se doter d’un Plan Climat. Une décision qui démontrait sa prise de conscience du risque climatique et sa volonté pionnière d’agir.
Ce Plan s’appuyait sur une démarche partenariale, constituée d’acteurs volontaires du territoire, engagés individuellement en signant une charte (2005-2010) à agir et à mettre en œuvre des actions pour lutter contre le réchauffement climatique. Depuis cette période, l’ALEC assiste la Métropole dans l’animation de la démarche partenariale.
Puis l’Observatoire du Plan Air Climat fut créé : il comptabilise les émissions de gaz à effet de serre et les énergies produites et consommées sur le territoire métropolitain.
En 2012, le Plan Climat est devenu le Plan Air Énergie Climat avec comme objectif de réduire l’exposition de la population grenobloise à la pollution atmosphérique. Les partenaires de ce Plan mettaient en œuvre leur propre plan d’actions pour contribuer à atteindre les objectifs du territoire en intégrant le respect de la qualité de l’air (deuxième charte d'engagement 2010-2014). Ce Plan Air Énergie Climat s’est inscrit dans l’élargissement de la communauté d’agglomération à 21 nouvelles communes.
Une troisième charte d'engagement pour la période 2015-2020 fut proposée aux partenaires : elle introduisait une progression dans l’engagement à travers un parcours.
Au fil du temps, les enjeux de ces plans d’actions ont évolué pour arriver aujourd'hui à : efficacité et sobriété énergétique, production d’énergies renouvelables, adaptation au changement climatique et qualité de l’air.
Quel bilan depuis 2005 ?
Économies d’énergie, augmentation des énergies renouvelables et de récupération, amélioration de la qualité de l’air : les résultats des précédents Plan sont encourageants.
Entre 2005 et 2017, les gaz à effet de serre ont diminué de 33 % tous secteurs confondus
Cette diminution s’explique par une baisse de l’activité industrielle mais aussi par l’optimisation des procédés et l’utilisation de sources d’énergie moins polluantes. Elle est par contre moins importante dans les secteurs du logement et des bureaux et est très faible pour les transports,.
Les principaux polluants atmosphériques ont aussi diminué entre 2005 et 2017
- - 26 % pour les particules fines PM10 et - 28 % pour les particules fines PM2,5
- - 55 % pour les dioxydes d’azote (NO2)
- - 45 % pour les « Composés organiques volatiles » (COV)
Pour autant, la quasi-totalité de la population est exposée à des concentrations annuelles de particules fines supérieures aux préconisations de l’OMS.