Prévention des risques naturels
Protéger la santé et le bien-être des habitant·es mais aussi les infrastructures et les activités. Prévenir les risques passe notamment par des transformations en matière d’aménagement du territoire.
Pourquoi agir ?
Les risques qu'il est nécessaire de prendre un compte sont les risques naturels (mouvements de terrain, feux de forêt, inondations et aléas torrentiels, sécheresses...), accentués par le changement climatique et exacerbant les risques technologiques (rupture d’endiguement, coupures d’électricité,...), ou encore ceux directement liés à ses conséquences (canicules, espèces invasives...) ou aux activités humaines (dégradation de la qualité de l'air...).
Les enjeux
- Aménager un territoire plus résilient face aux évènements extrêmes
- Préparer les populations à agir
Chiffres clés
- 50 % de la population et 2 000 entreprises environ exposées à au moins un aléa naturel sur le territoire de Grenoble Alpes Métropole
(diagnostic PLUi 2019)
Comment agir
S'informer et informer
Plusieurs documents et programmes recensent les risques et les moyens d'y faire face dans les collectivités.
Les DICRIM et PCS dans chaque commune retracent les risques présents et les réflexes à adopter. Ce sont des documents qui peuvent être largement communiqués / affichés.
A l'échelle du territoire métropolitain, le PLUi prend en compte l'ensemble des risques naturels et technologiques, les risques inondations sont gérés au travers des PPRI Drac, Isère et Romanche et via la mise en oeuvre de la compétence GEMAPI et de programmes de prévention. Des mesures spécifiques aux risque technologiques sont appliquées aux plateformes chimiques de Jarrie et Pont de Claix.
- Prendre connaissance des risques auxquels nous sommes concernés, les moyens déployés aujourd'hui et ceux à développer demain pour y faire face
- Faire part de ces informations et des bons réflexes à adopter autour de moi (voir l'infographie)
Contribuer à l'atténuation de ces risques
- Aménager les espaces sous ma responsabilité en faveur de la gestion de l'eau et de la végétation
- Faire preuve de vigilance et adapter les aménagements et constructions aux risques environnants
Quelques exemples
- La canicule : mettre en place des mesures d'adaptation (prévoir des espaces refuges : parcs, fontaines, brumisateurs... et communiquer sur l'existence de ces lieux) ; s'organiser collectivement pour faire face (cantine froide, adaptation des horaires de travail et de l'accueil du public, ventilateurs...), et faire place à la végétation (voir la page Plantation, végétalisation et désimperméabilisation)
- Les feux de forêt : entretenir la forêt ; sensibiliser tous les types d'usagers·ères aux bonnes pratiques ; augmenter la surveillance lors des périodes caniculaires.
- Les inondations : anticiper les aménagements et les constructions ; éviter le ruissellement et favoriser l'infiltration des eaux pluviales (voir la page Plantation, végétalisation et désimperméabilisation)
- La sécheresse : adapter les espèces végétales au manque d'eau.
- La qualité de l'air extérieur : sensibiliser aux enjeux et aux bonnes pratiques (chauffage au bois, mobilité...) ; faire preuve de vigilance quant aux aménagements, en lien avec les recommandations de la carte stratégique air métropolitaine et de l'OAP Air du PLUi ; d'autres d'informations sur les pages Mobilités et Habitats
- Les espèces invasives : les prendre en compte dans la gestion des espaces verts ; sensibiliser les habitant·es quant à la lutte contre ces espèces
- Glissement de terrain : entretenir les forêts à fonction de protection
Côté Métropole
La Métropole a lancé en 2017 une démarche volontariste de résilience face aux risques naturels et technologiques, dans un contexte de changement global, climatique, environnemental et socio-économique.
GAM accompagne les acteurs du territoire dans une urbanisation adaptée : Le Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) prend compte de l'ensemble des risques qui menacent son territoire. Un guide métropolitain de l’aménagement résilient en zone inondable constructible a été élaboré en partenariat avec le CEREMA et propose des solutions concrètes pour adapter son projet d’aménagement ou de construction.
GAM met en oeuvre des actions de prévention des inondations dans le cadre de sa compétence GEMAPI (gestion des milieux aquatiques et prévention des innondations) : digues, systèmes d'alerte, plantation d'arbres en bordures de cours d'eau ou connectios de zones humides aux rivières pour ralentir les montées de crues... Pour faire face à l'accentuation du risque canicule, et adapter les zones urbaines au réchauffement climatique, GAM met en oeuvre un plan de développement de la végétation et des zones perméables en ville, le Plan Canopée (voir page Plantation, végétalisation et désimperméabilisation).
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