Plan de mobilité employeurs (réduction et verdissement des véhicules)
En optimisant et en décarbonant sa flotte de véhicules, une structure contribue à la fois à la réduction de la pollution atmosphérique, à la baisse de ses émissions de gaz à effet de serre, à un mode de vie et un cadre de vie plus sain pour les salariés et habitants.
Pourquoi agir ?
La voiture reste encore le mode de déplacement prépondérant sur la Métropole, y compris dans le cadre professionnel. Elle présente pourtant de nombreux inconvénients : encore fortement dépendante aux énergies fossiles, elle est génératrice de polluants impactant la qualité de l'air et la santé des habitants et émettrice de gaz à effet de serre contribuant au dérèglement climatique. En outre, les voies de circulation pour la voiture ont une emprise importante sur l'espace public, au détriment d'autres usages verts sociaux et récréatifs. Cet aménagement a contribué à la bétonisation des espaces favorisant la perte de biodiversité et les ilots de chaleur urbains.
Au-delà des aspects règlementaires, le Plan de Mobilité Employeur représente une opportunité d’optimisation des activités professionnelles, d’amélioration du bien-être des salariés, et contribue à une meilleure image auprès du grand public.
Les enjeux
- Améliorer le cadre de vie afin de le rendre plus sain pour ses habitants face aux problématiques de pollution de l'air et de sédentarité
- Réduire les émissions de gaz à effet de serre et polluants atmosphérique
Chiffres clés
- Les transports représentent 16 % de l’énergie consommée et de 23 % des émissions de gaz à effet de serre sur la métropole en 2021
(source Observatoire du Plan Climat 2023) - Objectif 2030 de la Métropole dans son Plan Climat Air Energie :
- réduction de 15 % la consommation d’énergie du transport par rapport à 2005 // -8% réalisé entre 2005 et 2019
- réduction de 30 % des émissions de GES // -15% réalisé entre 2005 et 2019
- et de 70 % des émissions de NOx // -66% réalisé entre 2005 et 2021
Comment agir
Connaître et suivre les consommations énergétiques de sa flotte de véhicules
Combien de voitures ? quelles consommations du parc en termes énergétiques et financiers ? les voitures sont-elles toutes utilisées ? ...
Rationaliser l'utilisation des véhicules et privilégier les modes de déplacements alternatifs
Orienter les usagers des véhicules vers les déplacements actifs et l'utilisation du covoiturage et des transports en commun, mettre en place un cadre facilitateur à l'usage de ces déplacements alternatifs (horaires de travail, mise à disposition de carte pour les transports en commun, encouragements de la direction, etc.).
Renouveler sa flotte de véhicules de manière exemplaire
Après étude, réduire dans la mesure du possible la taille de la flotte et augmenter la part de véhicules électriques, gaz... (voir la page ZFE) et investir dans les modes de déplacements actifs (vélos...).
Mutualiser sa flotte de véhicules
Les véhicules non utilisés sur certaines plages horaires pourraient servir à d'autres structures ou aux habitants. La coopérative Citiz propose des véhicules en autopartage.
Communiquer sur les modes alternatifs à la voiture individuelle
De nombreuses informations sont à retrouver sur le site du SMMAG.
L'éco-conduite est également un moyen de limiter les émissions de gaz à effet de serre et polluants atmosphériques.
Côté Métropole
A l’échelle métropolitaine, le transport de marchandises émet 33 % des particules en suspension (PM10) et 48 % des oxydes d’azote (NOx). La ZFE, mise en place en mai 2019 par Grenoble-Alpes Métropole avec les villes volontaires, se déploie actuellement sur 27 communes. Aujourd’hui, la ZFE concerne les véhicules utilitaires légers et poids lourds et, d'ici à 2025, seuls les véhicules à faibles émissions seront autorisés dans cette zone. Afin d’aider les professionnel·les à s’adapter, la Métropole propose des aides à l’achat et à la location de véhicules à faibles émissions pouvant aller jusqu’à 18 000 €. Parallèlement, la collectivité s’attache à développer des stations de recharge proposant des énergies alternatives, à organiser une logistique urbaine durable, et à mettre en place des solutions d’information et de conseil aux professionnel·les et aux acteurs concernés pour les guider dans leurs choix. La ZFE devrait avoir pour conséquences, d’ici à 2026 : – 69 % d’émissions d’oxyde d'azote (NOx), – 46 % d’émissions de particules fines et – 33 % de gaz à effet de serre. Entre 2017 et 2022, la ZFE a déjà permis de réduire de 25% les émissions de NOx, entre 28% et 38% celles des particules fines, et de 2% les émissions de gaz à effet de serre.
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