Ressource en eau
Notre planète est recouverte d'eau, mais seulement 2 % nous intéressent plus particulièrement pour nos usages quotidien : c'est l'eau douce ! Une ressource rare qu'il convient de préserver.
Pourquoi agir ?
L'eau douce disponible sur la Métropole provient des nappes phréatiques et rivières alimentées par les neiges et les précipitations.
Le changement climatique va largement impacter ces apports, en termes de quantités mais aussi avec une grande disparité selon la saison. Il convient dès aujourd'hui d'anticiper une raréfaction de la ressource sur les périodes estivales, et les conflits d'usages qui pourraient en découler. Les évènements extrêmes, attendus plus fréquemment à l'avenir, amènent à réfléchir à l'adaptation du territoire au risque d'inondation (voir la page Prévention des risques naturels).
Outre les problématiques quantitatives, il faut aussi tenir compte de la qualité de l'eau qui pourrait se dégrader rapidement avec des conséquences sur la biodiversité et le coût de l'eau potable.
La raréfaction de la ressource se fait déjà sentir sur les captages en coteaux de notre territoire.
Les enjeux pour le territoire
- Anticiper les besoins en eau sur les périodes estivales pour limiter les conflits d'usage
- Préserver la qualité de l'eau potable et polluer le moins possible les eaux usées
- Améliorer le cadre de vie et préserver la biodiversité
Chiffres clés
- 85 % de l’eau potable de la Métropole provient des nappes souterraines du Drace et de la Romanche et n'est pas traitée car elle est naturellement filtrée
(Grenoble Alpes Métropole, 2024) - Linéaire de cours d’eau : 675 km + Surface de zones humides, réservoirs de biodiversité : 2200 ha
(diagnostic PLUi 2019) - En moyenne en France, 143L/j/personne d'eau potable consommée par jour (dont seulement 7% pour boire et la préparation des repas)
(ADEME 2019) - Prix de l'eau en 2024 sur la Métro = 3.42€TTC/m3 (pour une consommation annuelle de 120m3). C'est entre 40 et 300 fois moins cher que l'eau en bouteille.
(Grenoble Alpes Métropole 2024) - 220 000m3 d'eaux usées traitées à la station d'épuration Aquapole chaque jour
(Grenoble Alpes Métropole 2024)
Comment agir
Réduire la demande en eau potable
- Faire évoluer nos pratiques quotidiennes, à la maison et au travail
Limiter le volume de la chasse d'eau, utiliser le lave vaisselle lorsqu'il est rempli, réutiliser certaines eaux... plein de pratiques existent pour limiter les consommations d'eau avec des bénéfices sur la facture et pour l'environnement.
Améliorer les pratiques agricoles et procédés industriels, grands consommateurs d'eau. A cela s'ajoute les précautions à prendre sur les rejets qui peuvent impacter la biodiversité (produits chimiques, température de l'eau...)
Se renseigner avant d'acheter pour limiter un "usage indirect" de l'eau. Si elle n'apparait pas directement sur la facture, la consommation d'eau a pourtant été importante. C'est le cas des textiles notamment, qui pour être fabriqués, ont nécessités de grandes quantités d'eau, en plus polluées par de nombreux éléments chimiques.
- Utiliser des équipements hydroéconomes
Certains équipements d'intérieur, peu chers, permettent de faire directement des économies : c'est le rôle des mousseurs, pommeaux de douche hydroéconomes, etc.
- Récupérer, stocker, et utiliser l'eau de pluie
Seuls 7% des consommations d’eau potables sont utilisés pour l’alimentation (boisson et préparation des repas). Ainsi, de nombreux usages de l’eau pourraient être fait sans qu’elle ait été potabilisée. L'eau de pluie peut très bien remplir de nombreuses fonctions, en extérieur (arrosage des jardins et espaces verts, lavage des véhicules, de la voierie...), comme en intérieur (chasse d'eau, lavage des sols, et même lavage du linge si l'eau a subit un traitement). L'usage de l'eau de pluie est règlementée pour des raisons sanitaires (voir sur le site service-public.fr). Il existe de nombreux formats de cuves de récupération d'eau de pluie, adaptés à tout type d'usages.
Préserver la qualité de l'eau en étant soigneux dans les usages
Moins on pollue les eaux usées (médicaments, produits toxiques et chimiques, lingettes, etc.), moins on pollue nos rivières, plus on préserve la qualité de l'eau potable.
- Ne pas jeter n'importe quoi dans les réseaux d'assainissement
Les réseaux d'assainissements permettent de traiter les eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel. Composés de différents dispositifs, ils ne sont pas faits pour acceuillir n'importe quelle matière.
- Ne rien jeter dans la rue qui pourrait se retrouver dans les grilles d'eaux pluviales et donc dans la rivière
Côté Métropole
En 2022, la consommation de 350 000 m3 d’eau a été évitée grâce aux réparations de fuites sur le réseau en domaine public (soit l'équivalent de 140 piscines olympiques ! ), et près de 80 km de conduites ont été renouvelées en 4 ans pour atteindre un rendement des réseaux de 87% (contre 80% pour la moyenne nationale).
Face aux enjeux liés à l'eau, la Métropole poursuit et accélère ses actions. La mission GIEP (Gestion intégrée des eaux pluviales) accompagne au quotidien les porteurs de projet pour favoriser la déconnexion des eaux pluviales. Cette action prioritaire du Schéma directeur d'assainissement de la Métropole est indispensable afin de réduire les risques de pollutions et de débordements du système assainissement, favorise le rafraîchissement des villes et le bien-être en ville. Ce changement vers des solutions de gestion de l’eau de pluie inspirée du cycle naturel repose sur plus de transversalité et d’actions mutualisées grâce à la création d’un cercle inter-services « Eau dans la Ville » en 2023.
Des outils pour vous accompagner
En évitant que les eaux pluviales d'un terrain soient évacuées par des tuyaux dans les réseaux publics d’eaux usées et d’eaux pluviales, on évite aussi la saturation des réseaux, ce qui permet de limiter les inondations en cas de fortes pluies et d’agir contre la pollution des rivières.
La Métropole met à votre disposition le logiciel Parapluie© (Pour un Aménagement RAisonné Permettant L'Utilisation Intelligente de l'Eau). Destiné aux communes, habitants, professionnels, il aide à trouver la solution la plus adaptée à son projet de gestion des eaux pluviales.
Espace Ressources
-
Ressources en eauAssociations, Communes, Entreprises
Ici commence la mer, une campagne de sensibilisation sur la Métro
Créé le 19/04/2024
La Métropole a disposé 200 macarons portant l’inscription « Ici commence la mer – ne rien jeter » près de bouches d’égout. Le but est de rappeler qu’il ne faut rien jeter sur la voie publique ni dans les bouches d’égout, car les déchets finissent à la rivière puis à la mer.
Pour exemple : un seul mégot peut polluer 500 m3 d’eau ! -
Ressources en eau
Expérimentation de réutilisation des eaux de vidange de la piscine Jean Bron à Grenoble
Créé le 13/02/2024
Les services Sports et Propreté urbaine de la Ville de Grenoble ont travaillé main dans la main sur une expérimentation pour récupérer les eaux de vidange de la piscine Jean Bron.
Toutes les bonnes pratiques de la thématique