Pollution de l'air : une étude inédite sur la survenue de maladies chroniques et leur impact économique

Cette étude réalisée entre 2016 et 2019 sur 8 maladies chroniques met en évidence :

• L’impact de la pollution de l’air, causée principalement par les particules fines PM2,5 et le dioxyde d’azote (NO2), sur l’augmentation des maladies chroniques respiratoires (cancer du poumon, pneumopathies, asthme…), cardiovasculaires (AVC, infarctus, hypertension artérielle) et métaboliques (diabète de type 2). Ce phénomène concerne autant les enfants que les adultes. Ces cas de maladies s’ajoutent aux milliers de cas de décès démontrés par une précédente étude de Santé publique France en 2021.

• L’impact économique lié au développement de ces maladies chroniques sur les dépenses publiques de santé. L’étude estime les coûts liés aux nuisances des PM 2,5à 200€ par an et par habitant, et à 59 € pour le NO2. Soit des dizaines de milliards d’euros chaque année.

• L’enjeu d’agir à toutes les échelles locales, nationales et européennes pour réduire la pollution de l’air. Il s’agit notamment de baisser les seuils de tolérance dans l’air des PM2,5 et NO2. L’étude estime que 75% des maladies chroniques ciblées pourraient être évités si les normes guide de l’OMS étaient respectés.

A l’échelle européenne, une directive européenne récente et son programme « Un air pur pour l’Europe » vient de fixer des objectifs d’abaissement des seuils de tolérance des polluants jusqu’à se conformer aux normes de l’OMS.

A l’échelle nationale, l’agence nationale qu’est Santé Publique France informe et alerte à travers ses études pour inciter les pouvoirs publics à mettre en place des actions de réduction de la pollution de l’air sur l’ensemble du territoire.

A l’échelle locale, les collectivités ont donc un rôle majeur dans l’effort pour améliorer la qualité de l’air, et la qualité de vie de leurs citoyens et usagers.

Les résultats détaillés à l’échelle nationale et par région sont disponibles sur le site de Santé Publique France